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Dr-mialano

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Created: 26/09/2017 at 4:52 AM Updated: 13/08/2018 at 7:15 AM

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La RDCongo en grandes lignes PAR DR.MIALANO TANGANIA

LA RDCONGO DANS L'AFRIQUE
 
La République Démocratique du Congo est un très vaste territoire aux dimensions de pays-continent (grand comme l'Europe de l'Ouest). Elle est située au c½ur de l'Afrique. Avec ses 2.345.410 km² de superficie, le Congo Démocratique occupe la troisième place derrière le Soudan (2.509.000 km²) et l'Algérie (2.384.000 km²). Le pays est à cheval sur l'Equateur.
 
Selon la résolution CM/Res.464 (XXXVI) des 23 février et 1er mars 1976 prise par l'Union Africaine,  la RDCongo fait partie des pays de la Région de l'Afrique Centrale (Cameroun, République Centrafricaine, Congo, DR Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Sao Tome & Principe et Tchad)..
 
Sur le plan des Communautés Economiques, la RDCongo est membre de la CEEAC (Communaute Economique des Etats de l'Afrique Centrale), du groupe des Etats  de la Région Africaine des Grands Lacs et est également membre de la  Communauté pour le Développement de l'Afrique Australe (SADC) et sur le plan Sous-Régional, le Burundi, la RDCongo et le Rwanda forment  la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL).
 
 
Enfin, le Congo est depuis le 20 septembre 1960 membre de l'Organisation des Nations Unies (ONU)., un des 31 Etats Africains fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) le 25 mai 1963 devenue le 26 mai 2001 l'Union Africaine (UE).
 
HISTOIRE
 
Préhistoire
Selon les résultats d'analyses des traces de peuplement de l'actuelle République Démocratique du Congo, ce pays était  habité il y a deux millions d'années. Les tout premiers occupants du Congo étaient les Pygmées qui vivaient de la cueillette. Les vagues des migrations des Bantous vers cette partie de l'Afrique ont eu lieu au cours du deuxième millénaire avant l'ère chrétienne (Jésus Christ). Les dernières vagues des migrations des agriculteurs Bantous eurent lieu au Congo entre le VIIème et le VIIIème siècles. Ils surplantèrent ainsi par leur nombre les Pygmées. Ces derniers se confinent dans les forêts équatoriales jusqu'à nos jours.Leur nombre est estimé à 100.000 aujourd'hui.
 
Empires et Royaumes
Les agriculteurs Bantous  qui peuple tout le territoire avaient toujours vécu dans les sociétés bien structurées dont les dirigeants venaient des lignées des chefs traditionnels appelées les chefferies. Certaines d'entre elles s'imposèrent aux autres par leurs puissances commerciales et créèrent les empires qui régnaient sur les milliers de kiliomètres carrés, surtout dans la partie Ouest sur les côtes de l'Océan Atlantique. Les plus importants furent les empires Kongo, Luba,  Lunda... Ce fut avec les dirigeants de ces empires que les premiers européens eurent des contacts et conclurent des marchés au XVème  siècle. Dans les autres parties du Congo, notamment au Nord et à l'Est, les chefferies  persistèrent jusqu'à nos jours. Leurs chefs ont une grande influence et autorité sur leurs populations respectives.
 
 
 
 
DECOUVERTE DU CONGO
 
Le pays fut découvert en 1482 par Diego Câo sujet portugais lorsqu'il se rendit à Mbanza  Kongo lors de son troisième voyage dans le Royaume de Kongo qui s'étendait dans le Bas-Congo (RDCongo), l'Angola et le Congo Brazzaville.
En 1816, le capitaine anglais Torckey échoua la remontée du fleuve Congo à partir de son embouchure.
 
EXPLORATION DU CONGO PROFOND
 
1851-1874, le Docteur David Livingstone parti à la recherche de la source du Nil,  découvre le bassin de la Zambèze et l'Afrique Centrale. Il est considéré comme disparu.  Henry Stanley est envoyé à sa recherche, il le retrouva à Ujiji (Tanzanie) sur les rives du Lacs Tanganyika le 28 octobre 1871. Henry Stanley pousuivra la recherche de la source du Nil.
1874-1877, le Journaliste et Explorateur anglais Henry Stanley traverse l'Afrique d'Est à l'Ouest (de BagamoyO/Tanzanie à Boma/RDCongo à l'embouchure du fleuve Congo) en 999 jours, à la recherche, en vain, de la source du Nil. Ce fut plutôt le fleuve Congo.
 
 
CONGO PROPRIETE PRIVEE DU ROI DES BELGES
LEOPOLD II ET L'ETAT INDEPENDANT DU CONGO
 
En 1878, la création à Bruxelles du Comité d'Etudes du Haut-Congo.
En 1882, création à Bruxelles de l'Association Internationale du Congo (AIC).
1879-1884, les nouvelles explorations du Bassin du Congo par Henry Stanley.
Du 15 novembre 1884 au 26 février 1885 : Les assises de la Conférence de Berlin étaient présidées par le Chancelier allemand Otto von Bismark. Les grandes puissances occidentales se partagèrent ainsi l'Afrique sans les Africains. Ce fut donc le 26 février 1885 que fut signé à Berlin, l'Acte Général de Berlin. Ainsi par cet Acte, l'actuel Congo fut créé et reconnu comme un Etat Indépendant (EIC), propriété privée de Léopold II Roi des Belges jusqu'au 18 octobre 1908. Pendant le règne du Roi Léopold II sur le Congo, plus de 10 millions de congolais furent massacrés sur l'auteur de pointes d'ivoire, cuivre, or, cassitérite, et caoutchouc qui ont considérablement enrichi la famille Royale et développé la Belgique. Cette politique se poursuivra sous Congo Belge.
 
CONGO BELGE
 
Le 18 octobre 1908, l'annexion de l'Etat Indépendant du Congo à la Belge comme Colonie Belge, héritage que la Belgique reçoit de son Roi, Léopold II.
La nouvelle administration coloniale fit tout pour effacer rapidement  les traces des méfaits de la très tristement célèbre politique appliquée par le Roi Léopold II  dans  le Congo de son époque. En effet, dans toutes les écoles primaires, artisanales et moyennes qui furent organisées par les missionnaires pour indigènes au Congo, on n'enseignait aux jeunes que les louanges de la politique de [civilisation] de Léopold II au Congo.
 
 
Le Congo belge, la plus belle colonie du monde
 
Habité par plus de 350 grandes tribus et qui parlent autant de langues que les Belges appelaient faussement les « dialectes », le Congo possède quatre langues nationales, à savoir : Kikongo, Kiswahili, Lingala et Tshiluba. Le Français est la langue officielle de travail.
 
Le pays est entouré par 9 Etats : Angola 2511 km, Congo Brazzaville 2510 km, Centrafrique 1577 km, Soudan 625 km, Uganda 765 km, Rwanda 217 km, Burundi 233 km, Tanzanie 473 km et Zambie 1930 km avec lesquels il partage une longueur de 10.744 km de frontières. Certaines de ces frontières sont naturelles, tandis que d'autres sont conventionnellement délimitées lors de la colonisation.
 
Le sol et le sous-sol de la RDCongo sont un véritable scandale géologique regorgeant de riches ressources naturelles  fort convoitées jalousement par les grandes puissances occidentales pour leurs industries stratégiques.
En effet, l'on trouve au Congo : cuivre, cobalt, diamants, or, argent, radium, germanium, colombo-tantalite Coltan), pyrochlore, fer, manganèse, uranium, béryl, cassitérite (étain), Zinc, tungstène, titan, pierres semi-précieuses, charbon, sables et schistes bitumeux, bois, pétrole, gaz méthane dans le Lac Kivu.
Tous les malheurs que le Congo vit et dont les populations souffrent, sont dûs à la convoitise et à la jalousie dans le chef des grandes puissances qui utilisent tous les moyens possibles pour acquérir gratuitement et ou à vil prix les ressources naturelles du Congo pourtant indépendant et souverainement reconnu par l'ONU.
 
Sur le plan agricole et forestier, le Congo possède  une  riche et immense et dense forêt équatoriale et tropicale vierge. La forêt occupe 60 % de la superficie du territoire national. Elle est ainsi la deuxième réserve forestière du Monde après l'Amazone.
 
Les eaux congolaises sont abondantes, elles occupent 3,5 % de la superficie du pays. Elles sont constituées de 15 grands lacs dont la plupart se trouvent en altitude à l'Est et de plus de trente grandes rivières. Le majestueux fleuve Congo draine toutes les eaux du pays dans l'Océan Atlantique avec un débit de 40.000.000 litres par seconde.
Seules les eaux des déversoirs des Lacs Edouard et Albert limitrophes avec l'Uganda et formant les sources du Nil Bleu, ne coulent pas dans le majestueux fleuve Congo.
Sur le plan de l'énergie hydroélectrique, avec son potentiel de 106.000MW dont 42 % se trouvent sur le site d'Inga, seulement  6 % sont utilisés. Donc le Congo produira et distribuera de l'électricité nécessaire à toute l'Afrique, voire même au-delà.
 
Les paysans agriculteurs disposent de plus de 80.000.000 ha des terres arables et naturellement fertiles, mais actuellement les cultures vivrières et pérennes n'en occupent que 1 % seulement.
Le Congo produit les cafés (Arabica et Robusta), thé, cacao, pyrèthre, quinquina (plante médicinale pour la fabrication de médicaments contre le paludisme, etc...), coton, hévéa, papayer tabac, palmier à huile, manioc, riz pluvial, maïs, blé (Kivu), sorgho, éleusine,  bananes, canne à sucre, pommes de terre patates douces,, arachides, haricots, tous les fruits tropicaux : avocat, mangue, papaye, c½ur de b½uf, ananas, orange et mandarine, etc... En outre,  toutes sortes de légumes européens poussent bien au Nord et au Sud Kivu, à l'exception de la vigne et le houblon.  Notons que le Congo est capable de nourrir toute l'Afrique en riz et maïs naturels si cette culture est mécaniquement  intensifiée dans les zones appropriées. Il en est de même de la pomme de terre, du blé et les légumes européens qui prospèrent au Kivu.
Pour augmenter les productions agricoles au Congo, les centres de recherche agronomique doivent reprendre rapidement la production régulière  des semences améliorées répondant aux besoins des paysans  agriculteurs  qui, depuis les années 1955-1956, n'utilisent que des semences complètement dégénérées. Ensuite, le Gouvernement devra assurer l'encadrement permanent de ses paysans cultivateurs par les techniciens et ingénieurs agronomes phytotechniciens  et zootechniciens. Lorsque toutes ces conditions seront réunies, la République Démocratique du Congo garantira l'indépendance et la sécurité alimentaires de ses populations avec 55 % des productions et en exporter l'excédent comme  ce fut le cas les années 1956-1959.
 
L'élevage de gros et petits bétails se développe (surtout à l'Est où il y a d'énormes étendues de pâturages naturels avec son climat favorisant l'élevage industriel). Il est très important de retenir qu'avec sa végétation bien gérée,  le Congo est à même d'élever 40.000.000 de têtes de gros bétails.  Aussi, il y a plein de poissons dans les lacs et cours d'eau. Une pêche industrielle et rationnelle est encore à y organiser.
Les forêts sont riches en nombreuses essences fort recherchées à l'exportation en Occident, Asie et dans beaucoup de pays africains. On dénombre près de 2.000 essences forestières en République Démocratique du Congo.
 
Les potentialités touristiques restent encore à exploiter : Sites pour excursions, réserves de chasse, les parcs nationaux hébergent la faune et la flore protégées. On trouve au Congo certaines espèces d'animaux uniques au monde : Okapi, rhinocéros blancs, chauve-souris etc..
La RDCongo possède actuellement 200.000 km² d'aires protégées, soit 8% du territoire national, l'objectif est d'en atteindre 15 %. Les aires protégées  comprennent 7 Parcs Nationaux et deux réserves. Le pays possède également beaucoup de domaines de chasse.
 
Le Congo possède aussi une grande potentialité en ressources humaines. Celles-ci auraient pu être plus nombreuses et placeraient ce pays en premier rang en Afrique si, pendant le règne du Roi Léopold II sur le Congo, sa propriété privée (1878-1908), l'on n'avait pas massacré plus de 10 millions d'indigènes congolais sur l'autel de pointes d'ivoire, cuivre, diamants, or, cassitérite, caoutchouc qui ont enrichi considérablement la famille royale. Pendant cette époque, il était pratiquement impossible de recenser toutes les populations. On se contentait de toutes sortes d'estimations à telle enseigne que même sous la colonie belge, on ne connut pas, entre autres le nombre exact de Pygmées et des autres  ethnies qui fuyaient l'opération du recensement.
 
Pour éduquer la jeunesse, l'administration coloniale avait confié l'enseignement aux missionnaires catholiques qui en percevaient les subsides. Le niveau de formation ne dépassait pas les écoles primaires, artisanales et moyennes (commis auxiliaires, enseignants du primaire, infirmiers et aides-accoucheuses). A part les Petits Séminaires et les Grands Séminaires destinés à la formation des prêtres, avant 1955, il n'existait pas des écoles secondaires donnant accès aux études universitaires. Les très rares qui étaient organisées étaient exclusivement destinées aux indigènes et donc de niveau très bas. Et pourtant les collèges, lycées et athénées royaux à programme métropolitain (belge) étaient uniquement pour les blancs. Avec la création de l'université Lovanium catholique en 1954 à Léopoldville (Kinshasa) et de l'université officielle à Elisabethville (Lubumbashi) en 1955, enfin furent créées les écoles secondaires à programme métropolitain (collèges, lycées et athénées royaux dits interraciaux), mais aucun blanc ne les fréquenta.
Comme on peut le constater, le Congo belge va devenir indépendant sans cadres universitaires.
 
 
DECOLONISATION
 
I. Première République

 
Après près de 80 ans sous le joug colonial belge, le Congo devint indépendant le jeudi 30 juin 1960.  Un mois auparavant, soit en mai 1960, le Peuple congolais pour la toute première fois put élire ses dirigeants et ses mandataires dans les nouvelles institutions politiques du jeune Etat. Le vainqueur de ces élections fut Patrice Emery Lumumba. Il fut désigné Premier ministre par un Arrêté Royal du 23 juin 1960 et Joseph Kasa-Vubu  nommé le 27 juin 1960 Président de la République selon les dispositions de la Loi Fondamentale. Celle-ci fut élaborée et votée par le Parlement belge, ensuite imposée au Peuple Congolais indépendant !
 
Au niveau national et provincial, le pays fut doté des institutions politiques incarnées et dirigées par les mandataires démocratiquement élus., mais sans expérience politique ni formation requise !
En sa qualité de Chef du Gouvernement, Patrice Emery Lumumba déclara officiellement dans son discours programme que « Désormais, toutes les richesses naturelles dont regorge le Congo, doivent d'abord bénéficier aux populations congolaises pour relever leur niveau de vie et développer rapidement le nouvel Etat ». Mécontentes de ce programme, toutes les grandes puissances, avec en tête les USA et la Belgique, qui continuaient à croire et à espérer que le Congo resterait toujours le berceau d'acquisition gratuite et ou à vil prix des matières premières stratégiques, firent tout pour empêcher la réalisation du plan Lumumba et l'élimination physique de ce dernier. Effectivement, 11 jours seulement après la proclamation de l'Indépendance du Congo, ces grandes puissances créèrent et soutinrent  les sécessions (du Katanga le 11 juillet 1960 et du Sud-Kasaï le 8 août 1960) pou ainsi priver le gouvernement de Lumumba des recettes des richesses minières (cuivre, cobalt, diamants etc..) de ces deux provinces. Sur instruction des impérialistes occidentaux, le Premier ministre Patrice Emery Lumumba fut illégalement révoqué le 5 septembre 1960, arrêté, sauvagement torturé et finalement lâchement assassiné le 17 janvier 1961 à Elisabethville (Katanga) par la police belge et la CIA américaine. Comme si cela ne suffisait pas, le corps de Lumumba fut découpé en morceaux et dissout dans l'acide sulfurique dans une baignoire et jeté dans les  égouts.  La nouvelle République sombra dans alors dans  un chaos politique et économique indescriptible ! le 14 janvier 1963,  aidé par les casques bleus de l'ONUC (Organisation des Nations Unies au Congo) ; le gouvernement du Premier Ministre Cyrille Adoula (Syndicaliste) parvint à mettre fin à la sécession du Katanga. Celle du Sud-Kasaï l'avait été avant par l'Armée Nationale Congolaise.
 
Mais pour venger l'assassinat de Patrice Emery Lumumba, encadrées par les Nationalistes Lumumbistes, les populations se soulevèrent en une grande rébellion légitime contre le gouvernement illégal à Léopoldville imposé par les grandes puissances. Cette rébellion qui  occupai déjà les ¾ du pays durera de 1963 à fin 1964.  Avec l'aide des mercenaires de Bob Denard recrutés par le Premier ministre Moïse Tschombe, le gouvernement de Salut Public qu'il dirigeait mit fin à la rébellion et réunifia ainsi le pays.
 
En avril-mai 1965, le Peuple congolais exigea les nouvelles élections générales. Chose faite et Moïse Tschombe, ancien chef de la sécession katangaise, alors devenu le Premier ministre du gouvernement de Salut Public de transition à Léopoldville, remporta ces élections à tous les échelons. De nouveau le pays complètement réunifié sous le gouvernement Moïse Tschombe,  fut doté de nouvelles  institutions politiques démocratiques.
 
 
II. Deuxième République

 
Le peuple congolais qui commençait à goûter les tout premiers fruits de la démocratie retrouvée, ce qui ne plût naturellement pas aux grandes puissances précitées, fut désagréablement surpris de la prise du pouvoir par le coup d'Etat militaire du 24 novembre 1965. L'auteur n'en fut autre personne  que  l'homme de paille des impérialistes  occidentaux, nous avons cité Joseph Désiré Mobutu, colonel de son état et chef d'Etat Major général de l'armée congolaise. D'un revers de la main, il balaya toutes les institutions politiques récemment issues des élections démocratiques. Il s'autoproclama le nouveau Chef de l'Etat concentrant tous les pouvoirs entre ses mains. Etonnement, il fut reconnu précipitamment par les mêmes grandes puissances. Pour asseoir son autorité, il pendait en public tous les opposants à son régime. Cette dictature la plus sanglante que le Congo ait connue, durera 32 ans de profonde misère. Le peuple en souffrit  impuissamment, toutes les richesses systématiquement pilées et tout l'argent placé sur les comptes du dictateur et sa famille politique dans les banques des pays étrangers, entre autres la Suisse, la Belgique, l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Canada, la France etc... Mobutu interdit formellement aux religions chrétiennes de baptiser les congolais avec les prénoms chrétiens, il interdit aussi le port des prénoms chrétiens et supprima du calendrier les fêtes religieuses. Il interdit également le port vestimentaire occidental remplacé par l'abas-cost.
 
Pendant que le dictateur régnait en terreur et potentat, vers les années 1975, un groupe d'intellectuels et l'Eglise catholique locale s'organisent, d'abord en clandestinité, ensuite publiquement afin d'en finir avec le régime dégradant, sans partage et surtout immoral sur toute la ligne. Naturellement, un bon nombre de membres de cette courageuse élite furent portés disparus. Néanmoins, leur sang ne coula pas pour rien, ce fut un grain pour sauver le pays.
 
Comme tous les services de l'Etat, l'éducation fut négligée : pas de paiement des rémunérations des enseignants, pas de construction des nouvelles écoles et universités alors que le pays commençait à former chaque année plus 100.000 diplômés du BAC. Devant cette situation, on obtint du régime une loi cadre autorisant la création et l'organisation d'enseignements primaire, secondaire et universitaire privés agréés. Des deux universités laissées par les Belges en 1960, la RDCongo en compte près d'une centaine aujourd'hui. Ces universités permettent d'admettre plus ou moins   200.000 finalistes du secondaire que le pays forme chaque année. Il y a lieu de noter ici que le Congo avait atteint le niveau d'alphabétisation de 87 % qui faisait de lui le premier en Afrique.
 
En 1985-1990, naquit alors au grand jour la Société Civile suivie de la création de quelques  partis politiques de l'opposition radicale. Le Maréchal Président Mobutu et son régime ainsi que tous ceux qui les soutenaient massivement (grandes puissances occidentales), furent dégréablement surpris des résultats des consultations populaires de février-mars 1990. En effet, par 6.000 mémorandums, le peuple congolais dit haut et fort « Non au régime dictatorial et partant à Mobutu lui-même et son parti-Etat », le Mouvement Populaire de la Révolution, MPR en sigle.
 
Le 24 avril 1990 commença la pénible période de de la longue transition. Mobutu enfin cède, larmes aux yeux, sous la forte pression du Peuple révolté. Le dictateur accepta timidement le multipartisme et pluralisme syndical.  Son parti unique fut ainsi àfficiellementdissout. Le peuple congolais réuni en Conférence Nationale Souveraine (7 août 1991 – 6 décembre 1992). Mobutu, en dépit des accords consensuels conclus avec le Peuple, refusa cependant d'appliquer toutes les décisions prises par la Conférence Nationale Souveraine et son organe délibérant le HCR-PT (Haut Conseil de la République-Parlement de la Transition,). Comme pour confirmer qu'un dictateur ne devient jamais   démocrate !
 
Entre-temps, en avril 1994 éclate au Rwanda voisin une guerre civile suivie du génocide des tutsi et des hutu  modérés. Pour éviter la poursuite de ce génocide, la France avec son Opération Turquoise sous l'égide de l'ONU, conduisit et déversa au Kivu (à Bukavu et à Goma),sans aucun contrôle aux frontières congolaises, près de 4 millions de hutu en trois jours. Arrivés en juillet 1994, ces réfugiés ne seront pris en charge par le UNHCR qu'en novembre 1994. La présence de tous ces rwandais au Kivu y créa le climat d'insécurité et les épidémies de toutes sortes dont le choléra qui fera rage, notamment dans les rangs des réfugiés rwandais. Ils mouraient par dizaines chaque jour !
 
 Comme Mobutu ne voulut point quitter le pouvoir et le Peuple congolais en avait ras-l e-bol, alors vint un certain Laurent Désiré Kabila, un des anciens disciples fidèles de Patrice-Emery Lumumba et qui, à partir de son sanctuaire des grottes de Fizi dans la province du Sud-Kivu, combattit durant plus de 20 ans le régime de Mobutu de triste mémoire. Alors, du 25 octobre 1996 au 17 mai 1997, l'armée de L. D Kabila bien équipée et disciplinée (composée essentiellement des mercenaires  tutsi rwandais, ugandais et burundais) partit du Kivu où, avant de contnuer dans les autres provinces du Congo (Zaïre), elle démantela tous les camps de réfugiés hutu  rwandais dont 65% retournèrent malgré eux au Rwanda et les autres se cachèrent dans les forêts du Kivu. Cette armée de L.-D. Kabila  battit sans résistance majeure toutes les troupes de Mobutu en poste dans toutes les provinces du Congo-Zaïre. Ce sont ces hutu rwandais réfugiés au Kivu depuis 1994,  appelés Interahamwe et présumés génocidaires, qui violent les femmes congoaises et sèment la désolation au Kivu. Ils viennent prendre les femmes de force dans les villages, les violent en présence des membres de leurs familles et les emmènent ensuite dans les forêts où elles deviennent les esclaves sexuelles avec toutes les conséquences graves que la RDCongo en connaît aujourd'hui.
 
Le peuple congolais accueillit partout en triomphe le nouvel homme fort, Laurent-Désiré Kabila et ses soldats (mercenaires et enfants soldats congolais).  Dès son arrivée à la magistrature suprême le 17 mai 1997, Laurent-Désiré Kabila, sans aide extérieure,  apporta un nouvel espoir au peuple : sécurité, paiement régulier des alaires, liberté d'expression et reconstruction du pays,  donc la démocratie tant attendue était de nouveau en marché. Laurent Désiré Kabila resta égal à lui-même, c'est-à-dire, patriote, nationaliste invétéré et impossiblement manipulable, contrairement à ce que fut Mobutu Sese Seko entièrement acquis au service de ses protecteurs les impérialistes occidentaux.
 
Comme l'on pouvait s'y attendre, les ennemis de la paix au Congo, aidés par les grandes puissances agissant par les 3 pays interposés et à régime dictatorial à l'Est (Rwanda ; Uganda et Burundi),  s'organisèrent pour chasser, mais en vain, Laurent Désiré Kabila du pouvoir à Kinshasa. Ils créèrent de toutes pièces les rébellions à l'Est (RCD-Goma : rassemblement congolais pour la démocratie – soutenu par le Rwanda) et au Nord-Ouest du pays (MLC :  mouvement pour la libération du Congo – soutenu par l'Uganda). Ce sont ces soi-disant rébellions-là et les éléments des armées étrangères qui les soutenaient qui ont, non seulement organisé les pillages systématiques et les exploitations illégales des ressources naturelles de la RDCongo d'août 1998 à 2003, mais également ont massacré près de 5 millions de civils congolais innocents. Pendant cette période, plus de 3OO.OOO femmes ont été violées dont certaines enterrées vivantes à  Mwenga, dans la Province du Sud-Kivu. Maintenant encore, tous les groupes armés Hutus rwandais et autres forces négatives des milices locales continuent impunément à violer les femmes congolaises à telle enseigne qu'au cours du premier semestre 2007, les rapports officiels de l'ONU et de la Société Civile du Sud-Kivu indiquent que 4.500 femmes ont été violées au Sud-Kivu ! Or, il y a aussi les réfugiés Hutu rwandais au Nord-Kivu et les milices ugandais et congolais en Ituri, l'on peut donc dire que plus de 10.000 femmes sont violées chaque semestres dans la partie Est de la RDCongo.
 
Alors, ayant échoué militairement à faire partir Laurent-Désiré Kabila du pouvoir à Kinshasa,   il ne restera plus qu'à l'éliminer physiquement à l'instar de P. E. Lumumba. En effet, le 16 janvier 2001 le Président Laurent Désiré Kabila est lâchement assassiné dans sa résidence officielle à Kinshasa. Les commanditaires de cette ignoble barbarie ne sont pas encore connus, mais tôt ou tard, comme pour le cas de l'assassinat de Lumumba le 17 janvier 1961, ces criminels seront identifiés, arrêtés, jugés et très sévèrement punis par les cours et tribunaux compétents.
 
Le Président Laurent Désiré Kabila fut immédiatement remplacé par son fils Joseph Kabila alors chef d'état major des Forces Terrestres après qu'il ait été désigné par le Gouvernement et le Parlement de Transition. Il prêta serment constitutionnel le 26 janvier 2001.
 
Pour jeter les bases de la construction d'un Etat de droit démocratique au Congo, sous la médiation de la Communauté internationale, le nouveau Chef de l'Etat Joseph Kabila facilita les travaux des négociations politiques inter-congolaises à Sun City en République Sud-Africaine (2001-2003). De ces assises historiques sortirent les instruments juridiques  qui ont régi la période de transition (2003-2006). Ici il faut souligner avec force le rôle combien déterminant joué par la Société civile dans la réussite de la transition. En effet, la direction de toutes les institutions citoyennes, à savoir la Commission Electorale Indépendante, la Commission Vérité et Réconciliation, la Haute Autorité des Médias et l'Observatoire National des Droits de l'Homme, était pilotée des mains de maître par elle (Société Civile).
 
Malgré les blocages sur blocages créés sciemment par les composantes  des belligérants (rébellions RCD -MLC) qui ne voulaient pas de la fin de la transition du fait qu'elles savaient qu'elles ne gagneraient pas les élections libres et démocratiques ; les délégués de la Société civile dans toutes les institutions politiques de la Transition  s'imposèrent pour la tenue des élections prévues dans le temps imparti. Celles-ci,  organisées par la Commission Electorale Indépendante présidée par le Représentant de la Sociét civile, en la personne de Monsieur l'Abbé Apollinaire Malumalu, se sont déroulées conformément au calendrier établi par la Commission CEI). Ainsi, après l'opération de  l'identification et l'enrôlement des  électeurs ( Résultats : 25.696.964 Citoyens âgés de 18 ans et plus enrôlés, soit 33 % de la population de la RDCongo fin décembre 2005), le Projet de la nouvelle Constitution adopté par le Parlement, fut massivement accepté par le vote référendaire des 18 et 19 décembre 2005.
 
III. Troisième République

 
Le 18 février 2006, la nouvelle Constitution de la République Démocratique du Congo est promulguée le Président de la République Joseph Kabila Kabange
La République Démocratique du Congo devient ainsi un Etat de droit, indépendant, souverain et indivisible, social, démocratique et laïc.
 
Sur le plan de l'administration du pays, le Congo est divisé en 26 entités provinciales fortement décentralisées. Celles-ci sont à leur tour subdivisées en entités territoriales décentralisées dotées comme les provinces de la personnalité juridique et sont gérées par les organes locaux.
 
Cette Constitution consacre particulièrement et ce pour la toute première fois dans l'Histoire du Congo, certains chapitres pour les droits de l'Homme, les droits de la Femme et de l'Enfant ainsi que la parité Homme-Femme dans toutes les institutions de la République. La nouvelle Constitution, la première du genre en Afrique, reconnaît également l'opposition institutionnelle.
 
Du 30 juillet au 29 octobre 2006, par votes aux suffrages universels directs, le Peuple congolais, après plus de 40 années de patience et de sacrifices sans nombre, a enfin élu démocratiquement son Président de la République en la personne de Monsieur Joseph Kabila  Kabange, ses 500 Députés  nationaux et ses 690 Députés provinciaux. Et au second degré, ses 108 Sénateurs  et tous les Gouverneurs des provinces et leurs Adjoints.
Toutes ces élections furent une preuve indéniable de maturité politique des populations congolaises, une occasion propice de s'exprimer librement et en même temps de sanctionner sévèrement leurs bourreaux d'hier, les leaders des rébellions qui s'étaient portés candidats aux différents échelons électoraux.  En fait plus de 90 % des candidats issus des rébellions ne furent pas élus tant au niveau des institutions nationales que provinciales. Il en sera certainement de même pour les prochaines élections locales, municipales et urbaines de 2008.
 
Aujourd'hui donc, la République Démocratique du Congo est dotée des institutions politiques incarnées par les mandataires du Peuple, souverain primaire, à tous les niveaux de la vie nationale à l'exception, du moins pour le moment, des entités urbaines, municipales et locales dont les élections auront lieu au cours de l'année 2008. L'effectivité de ces élections doit préalablement être réglée par les lois essentielles dont notamment la Loi organique portant composition, organisation et fonctionnement des entités décentralisées.  Le projet de cette loi adopté par le Gouvernement est actuellement en discussion au Parlement. Cette Loi-clé devra être accompagnée des mesures d'application aux fins de son efficacité sur le terrain.
 
Depuis son investiture, le premier Gouvernement de la première Législature de la Troisième République est en train de mettre les bouchées doubles dans l'exécution de son programme adopté par l'Assemblée nationale le 24 février 2007. Comme on le sait ce programme s'articule sur les cinq chantiers prioritaires du Président de la République pour la période 2006-2011. Pour rappel, ces cinq cantiers sont :
Infrastructures, routes, rails, ponts, agriculture ;Création d'emplois par les investisseurs nationaux et étrangers ;Education ;Eau et Electricité ;Santé. 
Pour ce faire, le gouvernement s'est attelé à élaborer les projets de lois devant créer les instruments juridiques pour la maîtrise efficace de la gestion de la Res Republica.
Les apports des financements extérieurs résultant des accords bilatéraux et multilatéraux sont en train de venir suppléer aux recettes internes du pays qui vient à peine de sortir d'une longue et pénible période de transition. Dans ce cadre, le Peuple congolais est heureux de prendre acte de l'octroi par la Chine à la République Démocratique du Congo, d'une somme de 15 milliards de USD. Ce financement permettra, en rapport avec les cinq chantiers du programme 2006 – 2011, la construction des infrastructures nouvelles et le renforcement de capacités opérationnelles des anciennes. Aussi, avec cet important apport chinois, il sera  construit une autoroute nationale longue de 3.402  km reliant le Nord-Est (Province Orientale) au Sud-Est du Pays (Province du Katanga), à savoir : Kisangani-Komanda-Beni-Butembo-Rutshuru-Goma-Bukavu-Uvira-Fizi-Kalemie-Lubumbashi-Kasumbalesa (Katanga) – frontières avec la Zambie. Dans le même ordre, n'est pas oublié l'achèvement de la route Kisangani-Lubutu-Walikale-Bukavu de 870 km dont les travaux furent abandonnés en 1990 (suite à la suspension et ou suppression de toutes les aides au développement au régime de Mobutu).
Signalons en passant que, même si l'on en parle peu, depuis février 2006, le tronçon de la Route nationale 2 en terre battue reliant Bukavu à Kasongo (Maniema) via Mwenga-Kalole (Shabunda)-Wamaza (Maniema) est en restauration. Ele est déjà remise en état de praticabilité en toutes saisons ; jusqu'au  niveau de 200 km de Bukavu. Il en est de même de la route Kisangani-Ituri.
 
En outre, la construction de la voie ferrée sans rupture de charge, de 3.213 km reliant l'Ouest (Port de Matadi Bas-Congo) au Sud'Est (Sakania-Katanga) en passant par Kinshasa-Bandundu-Kasaï, sera rélisée par le même financement Chinois.
 Toujours dans le cadre des infrastructures,  les Chinois vont aussi construire à travers le pays  31 hôpitaux,, 145 centres de santé, 2 universités de standard international, 5.000 logements sociaux ainsi que 450 km de voiries dans toutes les villes de la République.
 
Le financement chinois va s'ajouter à ceux déjà promis par la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, l'Union Européenne et individuellement par les USA, France, Belgique, Allemagne, Grande-Bretagne, Suisse, Italie, etc.. dont la somme totale n'atteint pas encore le financement frais chinois. Naturellement, ce financement chinois enchante légitimement les Congolais, mais crée une panique injustifiée chez les occidentaux. Ces derniers qui, depuis des décennies n'avaient pas d'autres concurrents de taille, avaient l'habitude de financer difficilement et  à compte-gouttes, souvent sous des conditions  anti-sociales, les programmes de reconstruction des pays en voie de développement qui, du reste, sont riches en ressources naturelles dont les industries des pays dits « riches » ont grandement besoin. Que constate-t-on aujourd'hui : les populations des pays sous-développés continuent être plus pauvres au moment où les pays riches se développent davantage avec les ressources naturelles des pays pauvres.
 
Certes, l'arrivée en force de la Chine en Afrique avec des financements aux conditions plus humaines, va changer la donne de la politique économique et financière des bailleurs de fonds occidentaux. En effet, contrairement à la campagne médiatique anti-chinoise orchestrée par les grandes puissances occidentales, les conventions de partenariat que les pays africains sont en train de conclure avec la Chine sont de loin meilleurs, car elles sont des « Accords dits de Gagnant-Gagnant » pour les parties aux contrats. Autrement  dit, les avantages plantureux et les risques sont ainsi formellement partagés entre les parties.
 
Du chantage autour de la dette extérieure de la RDCongo.  La question fondamentale que l'élite congolaise ne cesse de se poser, à juste titre d'ailleurs, est de savoir si oui ou non, les Congolais doivent rembourser la dette extérieure de leur pays évaluée présentement à une importante somme de 14,5 milliards de dollars US dont le montant du service de la dette dépasse de loint le total du financement initial
Le Congo étant un pays de droit, indépendant et souverain, son Peuple qui a droit au développement, tient à avoir toutes les lumière sur les contrats signés avec les  bailleurs de fonds, les montants de leurs créances et les ouvrages et infrastructures réalisés au Congo avec les financements libérés. Tous les fonds n'ayant pas été affectés pour les constructions des infrastructures publiques et qui auraient pris les voies illicites en faveur des dignitaires des anciens régimes, seront déduits de la dette et les bénéficiaires seront traduits en justice, quels qu'ils soient et quelles que soient les fonctions qu'ils exercent aujourd'hui.
 
CONCLUSION
 
Avec ses énormes potentialités en ressources naturelles et humaines, avec son importante élite intellectuelle consciente et patriote à utiliser rationnellement dans toutes les institutions politiques issues des élections démocratiques ainsi que dans les services et entreprises publics et privés, la République Démocratique du Congo réunit présentement toutes les conditions lui permettant le décollage de sa reconstruction et le développement harmonieux de son immense territoire. Naturellement pour ce faire, le Congo compte aussi des capitaux frais sur le soutien de la Communauté internationale, sur les aides au développement des pays amis. En outre, l'on ne doit pas  oublier les apports et contributions des investisseurs étrangers et nationaux. A cet effet, la RDCongo a créé un service spécialisé dénommé ANAPI (Agence Nationale de
 Promotion des Investissements). Elle est chargée de l'accueil et de l'orientation des investisseurs dans le choix judicieux de leurs secteurs économiques et les sites de leus implantations. L'ANAPI est l'institution publique habilitée à faciliter l'agrément des projets au bénéfice des différents régimes du Code des investissements. En plus du Code des Investissements, l'ANAPI met à la disposition des investisseurs le Code Minier, le Code Forestier, le Code de Travail et le Guide des Investisseurs.La RDCongo en grandes lignes PAR DR.MIALANO TANGANIA
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#Posted on Thursday, 14 June 2018 at 5:14 AM

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